ALucyNation

Des mots d'Amour.

Samedi 16 juillet 2011 _ 7 : 12 PM

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     Mon coeur s'est arrêté. Je l'ai senti faire un bond dans ma poitrine. Tu reviens. Je n'attendais de ta part que ces deux seuls mots, tu sais ? Et à ce moment là, je me suis à la fois sentit mourir et renaître. Je t'ai ( longtemps ) attendu, tu sais ? Désespérément, parfois ; pour rien, souvent. Mais à l'instant où tu as prononcé de ta voix chaude ces deux mots, le monde s'est arrêté de tourner - lui qui avançait si vite et à contre courant de ce que je ressentais. J'ai eu mal. A m'en arracher les yeux, à m'en mordre jusqu'à l'os. Notre bonheur autrefois ineffable a su prendre son sens contraire le jour où tu as fait la distinction du " Nous " au " Je " et " Tu " ; ce même jour, tes mots d'amour et tes regards attendrissants ont laissé place au néant. Après ? J'ai survécu. J'avançais à reculons en attendant de t'entendre prononcer une phrase magique. J'ai eu peur. Peur que tu ne reviennes pas, peur de te voir heureux ou plus heureux avec quelqu'un d'autre que moi. Je n'ai pas avancé, depuis le temps ; mais l'espoir seul que les choses reprennent leur court normal ou qu'un miracle se produise m'ont suffit à ne pas lâcher prise. Mais maintenant, tu es là. Enfin. Finies ces nuits sans sommeil à me demander ce que nous avions bien pu rater dans notre Histoire. Ces semaines entières à te voir apparaître dans chaque coin de rues, emplis de nos souvenirs. Mais maintenant tu te tiens là, face à moi, le regard chargé de cette tendresse qui m'a tant manquée. Je ne t'ai jamais quitté, moi. Et j'ai cette impression de plus en plus forte de t'appartenir quand tu te tiens près de moi. Pour concrétiser ce retour à l'Amour, tu te penches vers moi ; et c'est à ce moment là que je me réveille. Dehors, il fait encore nuit. Mon subconscient m'a encore joué des tours, comme s'il souhaitait lui aussi remettre le couteau dans la plaie. Depuis, je n'ai pas fermé l'oeil, par peur de revivre ce moment, et que mes rêves me fassent faiblir encore une fois, même quand je croyais ne pouvoir l'être plus.

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Mardi 18 janvier 2011 _ 10 : 38 PM



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     Je voudrais juste un signe. Pas quelque chose de grandiose. Pas quelque chose de merveilleux, puisque je n'y crois déjà plus. Mais une présence, peut - être. De l'Amour sûrement. Sans les aléas, un peu de jalousie, et s'il vous plait ; des mots d'Amour. Que je me sente vivre, que je me sente être quelqu'un. Du nouveau. Du joli. Un peu d'eau de rose parce que j'aime bien. J'ai honte, de l'oublier. De vouloir passer à autre chose. J'ai honte d'avoir encore les battements du coeur qui s'accélèrent quand il est là. J'ai honte d'avouer qu'au fond, il le sera toujours. Avant que quelqu'un d'autre prenne sa place. J'ai besoin de renouveau et de souvenir à la fois. D'être quelqu'un, pour une personne. D'avoir l'impression que l'on m'attends, quelque part. Et puis l'hiver, il fait froid. J'en suis encore au stade d'arborer un gilet par temps glacial, par espoir de pouvoir me blottir quelque part. J'ai peur de vivre seule. J'ai peur de n'avoir personne à m'aimer parce que je n'existe pas, toute seule. J'ai besoin d'une présence morale, physique aussi. De remettre un peu de couleurs à mon monde. De le partager. Je n'aime pas tant la solitude que je ne le pensais, finalement. Allé, soit gentil, Amour de ma vie, montre le bout de ton nez. Je perds patience. Et j'ai toujours aussi froid.



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Mardi 4 janvier 2011 _ 9 : 50 PM

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On pourra alors peut être 
Sur nos deux cœurs de granit froid 
Y gratter une allumette 
Et la partager comme autrefois 
Quand nos corps étaient à la fête 
Qu’ils n’avaient pas peur du combat 
Donne-moi cette cigarette 
Comme un dernier cadeau de toi.


~ Mélanie Pain.

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Lundi 8 novembre 2010 _ 11 : 57 AM

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    J
e tourne seule, errante, dans les rues étroites et sombres. Tu aimais m'y emmener, tu savais que j'ai peur du noir. Mais c'était une excuse de ta part pour profiter de me prendre dans tes bras. Je traverse la rue Saint Jean, les yeux rivés au sol. Trop de souvenirs en ces lieux. J'abouti à l'Avenue Flaubert. Tu t'en rappelle ? Le pti' bar de L'Esplanade. Les habitués aux ventres arrondis et aux mains poisseuses, qui brandissent leur premier Ricard de la journée. Il est huit heures et des poussières. Je m'assieds à la même table que d'habitude. Tu passais ton temps à houspiller le patron pour qu'il nous la change, notre table. Trop bancale à ton gout, et pourtant, tu n'as jamais pensé à changer de place dès ton arrivée. Tu préférais accabler le pauvre gérant pour des sottises. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je lève la tête. Le barman me demande ma commande. " un Coca Light. " Il me l'apporte, me lançant un petit regard inquiet. Il sait que le seul moment où je veux boire un Coca Light, c'est par manque de quelque chose, et que je ne trouve jamais mieux à faire que me noyer dans un Coca dans ces cas-là. Il tourne la tête vers moi et me demande " Il te manque, c'est ça ? ". Je ne lui réponds pas, et baisse les yeux. Comme d'habitude.. Il vient s'asseoir près de moi. Je suis crispée, le regard dans le vide. Il pose sa main sur la mienne, essuie la larme qui commence tout juste de rouler sur ma joue. Puis dépose un baiser sur ma peau encore mouillée. Un dou baiser, rassurant. Comme d'habitude...
Ils connaissent tous mon histoire, les gens du coin. Dans ce quartier, tout potin est sû par tout le monde. Le coin des commères.. Autre semblant de sourire.
Je repense à toi. Mes membres tremblent. Je n'ai plus un rond dans ma poche. Pierre-toujours si compréhensif- s'avance vers moi et me tend un paquet de Malboro. " Ce sont des Light " me dit-il. " Prends-les, c'est la maison qui offre. " Je le remercie d'une voix aussi tremblante que mon corps, en allumant consciencieusement ma cigarette. Première depuis que tu es partit. Quand tu es là, je n'en ai pas besoin, ma drogue, c'est toi. De plus, je sais que tu n'aime pas l'odeur de la cendre froide. Mais tu sais très bien aussi qu'elle m'apaise, par jour de manque, de vide total. Bien sûr que tu me manque. Ton absence me ronge. Je me noie dans tout ce qui apaise, et détruit à la fois. Je m'accroche à un rien. Un semblant de regard de ta part ; un sourire. J'ai beau essayer de me dire que tu reviendras, qu'on sera plus fort ; je t'attends encore. Malgré tout, malgré tes mots et tous les autres. Qu'est ce que l'on a bien pu rater pour se perdre. 


Pure ALucyNation.

Dimanche 31 octobre 2010 _ 10 : 40 PM



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 Je dépoussière un peu. J'ai effectué le grand saut, et je reviens. Un peu moins forte, surement. Mais j'y suis parvenue. Je viens adoucir vos oreilles et peut - être vous intéresser. Je reviens parler d'Amour. L'Amour envolé, l'Amour manquant, destructeur ou vital. On reprend les bonnes vieilles habitudes. Mais je reviens, c'est déjà pas mal. Cela fait un peu mal de repasser ici. De voir toutes ces phrases emplies d'Amour. Maintenant je reviens parce que ça me manque. Je reviens pour avancer. I'm still Alive. J'ai donc décidé d'aller de l'avant, pour changer les choses ; ou le tournant que prend ma vie. A voir.


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Mercredi 4 février 2009 _ 11 : 08 AM



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